Le sol peut être affecté par des phénomènes naturels comme l’érosion ou les mouvements de terrain provoquant des pertes en sol. Mais elles peuvent aussi résulter de l’artificialisation des sols causée par les activités anthropiques.
D’après le dernier inventaire biophysique CORINE (coordination de l’information sur l’environnement) Land Cover 2006, l’artificialisation des sols atteint actuellement 5 % en France métropolitaine et continue sa progression. L’imperméabilisation des sols correspond à leur couverture par des matériaux non poreux (construction, béton, bitume, etc). Outre la consommation de terres naturelles et agricoles, elle entraîne une dégradation irréversible des sols et une altération de certaines de leurs fonctions. La connaissance de la nature des sols et de leurs fonctions est donc un élément primordial dans la mise en œuvre de projets d’aménagements urbains.
L’érosion hydrique des sols affecte environ 18 % du territoire métropolitain. Elle peut s’exprimer sous forme de coulées d’eau boueuse aux conséquences parfois catastrophiques. De façon moins visible, lorsqu’elle n’est pas maîtrisée, l’érosion peut provoquer, à long terme, une dégradation irréversible des sols.