Il existe de fortes anomalies en zinc-EDTA. Elles correspondent soit à des contaminations d’origine industrielle (nord de la France, région parisienne), soit à des anomalies pédo-géochimiques naturelles (Causses, Jura, sud du Massif central). Les sols des Landes de Gascogne sont particulièrement pauvres en zinc. Dans cette région, les quelques valeurs élevées correspondent à des sols agricoles où la carence en zinc a été corrigée.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

Concernant la culture du maïs, la période la plus à risque concerne la récolte car les engins provoquent des pressions élevées au sol aggravées par les pluies automnales. Près de 40% des surfaces présentent un risque au moins une année sur deux. Les risques les plus élevés sont principalement localisés sur les sols sableux (Landes, Sologne, Vosges) très sensibles aux fortes pressions et dans le Massif central. Cependant, ces résultats sont à relativiser car à l’exception des Landes, ces régions produisent peu de maïs. En Bretagne, région productrice de maïs, des zones à risque sont présentes au sud.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

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Sols de Bretagne – Biodiversité

Observatoire agricole de la biodiversité

Les sols sableux sont localisés majoritairement dans les Landes, la Sologne et les Vosges où ils sont le support d’importants massifs forestiers. Ils sont également présents dans le Massif central, développés sur des arènes granitiques. Les textures équilibrées sont majoritaires en Champagne et dans la moitié sud de la France.
Les textures limoneuses sont surtout présentes dans la moitié nord de la France et les textures argileuses en Lorraine et dans le Sud-Ouest.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

En France métropolitaine, le quartz est l’élément dominant dans de nombreux sols. Inerte, il s’altère très lentement. Il caractérise par exemple les sols sableux des Landes et de Sologne. Les roches cristallines, éruptives ou celles issues de transformations métamorphiques, se caractérisent lors de leur altération par la formation de sols à texture sableuse selon les conditions locales dont
l’intensité des processus d’argilisation varie (Massif armoricain, Massif central, Vosges). La plupart des sols métropolitains contiennent des minéraux résiduels des roches dont ils dérivent, en particulier des illites et des chlorites. Les sols peu épais développés sur des roches carbonatées montrent une minéralogie dominée par les carbonates hérités de la roche. Les minéraux néoformés sont également présents, principalement des vermiculites. À tous ces types se joignent les oxydes de fer, d’aluminium et de manganèse.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

La carte extraite de la Base de Données d’Analyses de Terre (BDAT) illustre la répartition du calcaire dans les sols agricoles, fortement liée aux régions de craie (Champagne), de marnes (Argonne, Woëvre) et aux calcaires durs jurassiques (Alpes, Berry, Bourgogne, Jura, Poitou et Provence).

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

DREAL Hauts-de-France – Sols et sous-sols

Carte du pH de surface des sols forestiers français

Sols de Bourgogne

IRD – Unité de recherche Eco&Sols

Pour améliorer la prédiction de la répartition et de la croissance des espèces végétales, on utilise des données décrivant les caractéristiques du sol. Il s’agit par exemple des propriétés acido-basiques (pH) ou du degré d’évolution des matières organiques (rapport carbone sur azote ou C/N) du sol.

Inversement, le lien entre le sol et la végétation spontanée est si étroit en forêt qu’il est fréquemment utilisé pour estimer les paramètres du sol à partir de la présence ou de l’absence de certaines espèces dites indicatrices. Il est alors possible, en dehors de toute analyse physico-chimique, de déduire le pH, voire le C/N des sols des végétaux spontanément présents sur une placette forestière.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

Observatoire Participatif des Vers de Terre

Global Soil Biodiversity Initiative

ESDAC – Erosion hydrique

Carte d’Angers au 1/100 000

Carte pédologique et notice

Auteur : J.-P. Rossignol
Année de publication : 2013

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

Carte pédologique et notice

Auteur : Gabriel Callot
Année de publication : 1975

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

Basol, les sites et sols pollués

MTE – Les mouvements de terrain

MTE – Le retrait gonflement des argiles

Carte pédologique et notice

Auteur : Jean Servant
Année de publication : 1970

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

MTE – Les cavités souterraines hors mines

MTE – L’aléa glissements de terrain

MTE – L’artificialisation des sols

Carte pédologique et notice

Auteurs : Bouteyre, Georges Duclos
Année de publication : 1994

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

GIEC – les publications

webinaires AFES

ESDAC – le carbone dans les sols européens

Gessol – sol et séquestration du carbone

ADEME – sols et changement climatique

Carte pédologique et notice

Auteur : J.C. Bégon Année de publication : 2015 Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

Carte pédologique et notice

Auteur : Jean Chrétien
Année de publication : 1995

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

Carte pédologique et notice

Auteurs : Michèle Gaiffe, Sylvain Brukert, Micheline Eimberck
Année de publication : 2012

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

Carte pédologique et notice

Auteur : Paul Bonfils
Année de publication : 1976

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

Carte pédologique et notice

Auteur : Madeleine Crahet
Année de publication : 1981

Carte réalisée dans le cadre du volet Carte Pédologique de France du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols.

La profondeur des sols en France métropolitaine

En France métropolitaine et à l’échelle nationale, la profondeur du sol varie surtout en fonction des roches à partir desquelles le sol s’est développé. Ainsi, les sols très profonds (plus de 100 cm) correspondent surtout aux formations limoneuses. Les sols profonds (50-100 cm) se situent surtout sur les grands massifs cristallins anciens (Massif armoricain, Massif central et Vosges), ainsi que dans le Bassin aquitain et en Champagne. Ils se sont développés sur des roches cristallines (gneiss, granite, micaschistes et schistes), sur les roches sédimentaires sableuses ou limoneuses, et sur la craie. Ces sols profonds à très profonds, favorables à l’agriculture, coïncident donc avec les zones les plus cultivées et représentent environ deux tiers des sols.
Les sols très peu profonds ne représentent que 10 % de la surface et les sols moyennement profonds 20 %.
Ils sont localisés surtout dans le quart Sud-Est de la France et correspondent surtout à des sols développés sur des roches calcaires ou à des sols d’altitude.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

Les données de cette carte sont téléchargeables ici :

https://doi.org/10.15454/7ZDND6

Les sols dominants de France métropolitaine

La carte des sols de France représente essentiellement la forte influence de la nature du matériel minéral dans lequel se sont formés et évoluent actuellement les sols.
La répartition des types de sols est fortement marquée par la grande diversité des roches que l’on rencontre en France : les roches quartzitiques sableuses des Landes et de Sologne, les granites et granulites de Bretagne et des Vosges, les schistes des Alpes, de Bretagne et du Massif central, les calcaires durs du Bassin parisien et du Midi, les craies de Champagne, les marnes à l’Est et en Limagne, les basaltes du Massif central, les limons éoliens des Bassins aquitain et parisien et d’Alsace, les alluvions fluviatiles et fluviomarines de Camargue et des marais de l’Ouest. Sur un tiers du territoire, les formations superficielles limoneuses se sont déposées sur des épaisseurs d’un demi à plusieurs mètres d’épaisseur. Ces limons datent de l’ère Quaternaire (entre -50 000 et -10 000 ans) et marquent les sols de Beauce, d’Île-de-France et de Picardie. Également présents en Bretagne, en Brie ou dans la vallée de la Garonne, ils ont des compositions variées du fait de leur origine éolienne, fluviatile ou colluvionnaire.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

En termes de tendance, plusieurs observations montrent que les teneurs et les stocks de carbone sont à la baisse depuis plusieurs décennies dans différentes régions françaises, par exemple en Beauce, en Bretagne, en Franche-Comté, dans les Landes de Gascogne, dans le piémont pyrénéen. Ces baisses seraient dues à différents facteurs : défrichement des forêts et mise en culture (Landes de Gascogne, piémont pyrénéen), retournement des prairies permanentes au profit de cultures fourragères annuelles (Bretagne, Franche-Comté), intensification des pratiques agricoles (Beauce), voire changement climatique (Franche-Comté). Les baisses observées sont en règle générale d’autant plus importantes que les teneurs initiales en matières organiques des sols sont élevées.

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.

Les stocks les plus faibles sont observés en Languedoc-Roussillon, région fortement viticole et caractérisée par un climat chaud et des sols peu épais. On observe également des stocks faibles dans quelques zones de culture très intensive (Beauce Chartraine, Nord).
Les stocks de carbone faibles à moyens (40-50 t/ha) sont caractéristiques des sols des grandes plaines de culture intensive de France ainsi que des sols limoneux. On les observe dans tout le grand Bassin parisien, une partie du Bassin aquitain, le Toulousain, le Languedoc et le sillon rhodanien.
Les stocks de carbone moyennement élevés (50-70 t/ha) sont caractéristiques des grandes régions forestières ou fourragères de France (Bretagne, Est, Massif central, Normandie).
Les stocks de carbone les plus élevés correspondent à des situations climatiques (sols situés en altitude), minéralogiques (sols volcaniques du Massif central) ou hydriques extrêmes (marais de l’Ouest, delta du Rhône).

Cette carte est issue du RESF. L’utilisateur s’engage à citer le rapport sur l’état des sols de France.